"Pour me tenir en ce lieu où sont mes pieds, je voudrais bien avancer. Voulant, puis voulant pas attention j'avance. J'avance jusqu'à mes pieds. Il m'en faut pas plus pour quitter ma place. Je suis dans un jeu arbitraire de places. La dite place est-ce moi ? Elle est inconfortable. C’est que j’occupe une mauvaise place. Toutes sont hostiles. Stop j'avance. Faites place je traverse cette topographie incroyable. S’extraire d’une place c’est quand même pas la cata ? Parce qu'une place définie c’est moche : pour le bonheur et pour la vérité. L’idée même d’une place conçue comme un principe d’enfermement d’où on ne s’évade pas, qui mobilise toutes ses forces, incapable de, une place qui qui cadre… C'est absurde. Vous trouvez que je dis des choses extravagantes ? Je vais jusqu’à mes pieds, s’y trouve déjà quelqu’un. Je m'en fous, j'ai décidé de parler toute seule".